Vaccins contre les Papillomavirus : information & désinformation
(Article d’après J. MONSEGO, Paris Décembre 2013)
Le vaccin HPV quadrivalent est utilisé depuis 10 ans dans le monde pour protéger les femmes du risque de cancer du col de l’utérus induit par ces virus.
En France , il a été mis sur le marché en 2006 et 2,5 millions de jeunes filles ont été vaccinées.
Il n’a pas été signalé d’augmentation de maladies auto-immunes ou neurologiques dans la population vaccinée par rapport à la même classe d’âge chez les filles non vaccinées .
Les autres pays, qui ont une couverture vaccinale supérieure, comme le Royaume -Uni ou l’Australie, où 80% de la population jeune est protégée, confirment ces données.
Le taux d’incidence de ces maladies est estimé à 0,2 /100 000 sujets vaccinés et il est identique à celui de la population témoin du même âge.
Dans le monde entier, les études montrent qu’il n’y a pas de sur-risque de développer une sclérose en plaques dans la population vaccinée comparée à la population générale.
Les évènements ou incidents plus ou moins graves reportés n’ont pas pu être reliés au vaccin ; la preuve scientifique n’a jamais été établie.
Les agences de santé qui poursuivent la surveillance post-vaccinale continuent de soutenir que le rapport bénéfice –risque est favorable à la prévention du Papillomavirus par le vaccin.
Les médias ont une part importante et devraient prendre leur responsabilité dans le traitement de l’information médicale, car la perte de confiance dans les outils de prévention contre le cancer peuvent avoir un impact important pour la santé publique de notre pays.
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